Zuhause in den Rebbergen!
Januar 5, 2021Unser Charlie.
März 29, 2021La Suisse le week-end : entretien avec le vigneron Jacques Cordonier. En Valais, la culture vinicole relève d’une tradition séculaire. La plupart des domaines viticoles sont transmis d’une génération à l’autre. Aujourd’hui, la commercialisation des vins pose un gros défi, en particulier pour les petites entreprises. C’est la raison pour laquelle Jacques Cordonier a fondé il y a quatre ans l’« Association des Encaveurs du Haut-Plateau », une plateforme destinée aux vignerons des communes d’Icogne, de Lens et de Crans-Montana. Les membres planifient notamment des activités comme des salons du vin ou des dégustations, et se rencontrent pour échanger. Dans un entretien, le Valaisan de 47 ans explique comment il est arrivé à sa profession et quels sont ses vins préférés.
Jacques Cordonier, devient-on vigneron en Valais comme on devient vigneron en Suisse alémanique ? j’aimais déjà par-dessus tout aider pendant les vendanges. Je réceptionnais les cagettes, pesais les raisins et les sondais pour la presse. Je me rappelle des journées très heureuses. Après ma carrière dans l’enseignement et mes études en sciences de l’éducation, j’ai à nouveau été complètement saisi par le virus du vin. Après voir achevé des études d’œnologie, j’ai repris en 2007 la Cave Cordonier-Lamon avec ma sœur Martine, en tant que représentants de la troisième génération.
Quel est votre vin préféré, et que mangez-vous avec ? Dans les vins blancs, j’ai un faible pour l’Humagne blanche. J’aime la boire avec un plat valaisan, par exemple une truite de nos lacs ou une fondue au fromage valaisan. Parmi les rouges, j’ai clairement une préférence pour le Cornalin, avec ses notes de cerises noires. Un verre de ce vin accompagne à merveille un délicat filet de bœuf d’Hérens.